LES 8 FACTEURS-CLÉ POUR AMÉLIORER LA VITESSE PARTIE 1

La vitesse est la principale qualité recherchée chez un joueur par les coach des sports de puissance comme le football et le hockey. Plus un athlète est rapide et plus il a de chances de faire l’équipe, d’être repêché et de dominer la competition Voici 8 principes qui peuvent vous aider à devenir un athlète plus rapide.

  1. Améliorer la composition corporelle. Des études ont démontré que le simple fait de perdre 5 livres pouvait augmenter la vitesse d’un joueur de football de 0.05 à 0.10 secondes sur une distances de 40 verges (dépendant du niveau de l’athlète cela représente une amélioration de 2 à 5%!). J’ai même vu lors de mo pasage comme assistant coach de force dans la LNH un joueur vedette recevoir une amende de plusieurs milliers de dollars au premier jour du camp parce que son taux de gras était supérieur à 10%. Il est important de comprendre que ce point vise la perte de masse adipeuse et non musculaire. Une alimentation saine et équilibrée est donc recommandée pour arriver à cette fin, et ce, tout au long de la saison aussi bien que la saison morte. Le prochain article portera sur les saines pratiques alimentaires pour les athlètes.
  2. Apprendre la bonne mécanique de sprint. Il suffit de regarder un sprinter de haut niveau courir pour se render compte que ses mouvements sont fluides et qu’il ne gaspille pas d’énergie à faire des gestes inutiles. La mécanique de course, comme n’importe quelle autre habileté sportive doit être enseignée comme il faut. Lorsqu’un athlète déjà puissant apprend à courir ses temps peuvent s’améliorer grandement. Il n’est pas rare en effet en un été chez SST Laval de voir un athlète abaisser son 40 verges de 0,05 à 0,10 secondes. Mes joueurs de hockey bénéficient également beaucoup d’un bon programme de sprint après leur saison. La vitesse acquise ainsi aide à leur coup de patin et aide à leur mobilité au niveau des hanches et de la cheville (ce qui aide à prévenir plusieurs blessures chroniques également).
  3. Améliorer sa force. J’explique souvent aux parents de joueurs de hockey, football, soccer, basketball, etc, que la qualité physiologique ayant le plus d’impact sur la performance de leur jeune est la force relative. Dès qu’un athlète augmente sa force relative (par rapport à son propre poids), il génère plus de force à chaque coup de patin, à chaque pas. Il change de direction plus rapidement, freine plus rapidement, saute plus haut, etc. L’approche que nous prévilégions chez SST Laval est de débuter très tôt l’entrainement en force (en respectant bien sûr le stade de développement du jeune) afin qu’iI atteigne son plein potentiel lorsqu’il sera un jeune adulte.
  4. Travailler la chaine postérieure. La chaine postérieure est composée des muscles ischio-jambiers, des fessiers et du bas du dos. Ces muscles sont souvent négligés et faibles chez plusieurs athlètes (même au niveau professionnel). Pourtant ils sont d’une importance capitale pour le développement de la vitesse dans les sports de course et pour la prevention des blessures et pour la longévité des carrières au hockey. Ces muscles doivent souvent être priorisés dans l’entrainement des athlètes de puissance.

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