QUELQUES TRUCS POUR UNE SAISON MORTE PRODUCTIVE PARTIE 2

  1. Beaucoup de joueurs de football recommencent à courir dès le mois de janvier. Il est en fait sage de prendre quelques semaines de congé de course pour se concentrer sur les autres qualités physiologiques (comme la force et la composition corporelle). Cette pause de course aidera également à prévenir certaines blessures d’usure comme les périostites et tendinites au genou. Le volume de course est très élevé durant la saison, surtout pour les joueurs qui évoluent sur les unités spéciales et les joueurs plus lourds et il est bénifique de laisser le articulations se reposer.
  2. Un joueur de football ne doit pas faire de “cardio” pour se préparer pour sa saison. Par “cardio” j’entends faire des heures de jogging à une intensité modérée par semaine. Bien que cela soit bon pour la santé et pour la composition corporelle, le jogging n’aide en rien à préparer un joueur de football à sa saison. Le football est un sport ou le temps moyen d’action est sous la barre des 10 secondes. Les joueurs doivent donc s’entrainer à produire un effort maximal (un sprint de 20 verges par exemple) et à être capable de répéter cet effort plusieurs dizaines de fois sans jamais baisser l’intensité. C’est exactement sur ce principe que le programme de conditionnement d’été de SST Laval a été créé (j’utilise sensiblement le même pour les joueurs des Alouettes de Montréal que j’entraine à l’hiver, ce qui prouve qu’un athlète de 14 ans est régi par les mêmes principes physiologiques qu’un athlète professionnel). Au cours de l’hiver, un entrainement de type “homme fort” peut être utilisé pour aider au conditionnement de l’athlète pour laisser les articulations se reposer comme mentionné au point precedent.
  3. L’entrainement en musculation est un outil très efficace pour déveloper la force chez un jeune athlète. Par contre, l’entrainement peut être intense et fréquent mais ne pas donner de résultats si les besoins caloriques ne sont pas rencontrés. Un jeune athlète en croissance doit consommer en quantité adéquate de bonnes sources de glucides (pâtes de blé entier, riz bruns, patates douces et bien sûr fruits et légumes), de bonnes sources de protéine (viandes rouges, volailles, poissons, oeufs, certains produits laitiers) et de bonne sources de gras (huile d’olive, avocats, noix). Ces nutriments sont nécessaires à la réparation et à la construction de nouveaux tissus musculaires (qui est l’objectif final de l’entrainement en force). En guise d’analogie, la musculation représente le plan et les ouvriers servant à construire une maison, et la nourriture représente les matériaux. L’ensemble des éléments est nécessaire pour que la maison se construise. D’autres articles couvriront le sujet ultérieurement.

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