LES 8 FACTEURS-CLÉ POUR AMÉLIORER LA VITESSE PARTIE 2

La vitesse est la principale qualité recherchée chez un joueur par les coach des sports de puissance comme le football et le hockey. Plus un athlète est rapide et plus il a de chances de faire l’équipe, d’être repêché et de dominer la competition Voici 8 principes qui peuvent vous aider à devenir un athlète plus rapide.

  1. Gagner en flexibilité. Une des clés pour courir plus vite est d’exécuter des foulées complètes. Un manqué de flexibilité dans les muscles fléchisseur de la hanche, dans les ischio-jambiers, dans les fessiers ou même au niveau des tendons d’achille empêche d’exécuter une foulée complète. C’est un fait bien connu que l’athlète qui court un 40 verges en 36 foulées au lieu de 40 améliorera son temps. De plus, une bonne flexibilité au niveau de ces musles aide à prévenir les blessures. Il faut donc prévoir du temps pour la flexibilité dans la routine d’un athlète au même titre que la musculation et la vitesse.
  2. Entrainement spécifique. Un linebacker au football court au maximum 15 à 20 verges par jeu. Un joueur de hockey développe un maximum de force sur ses 3 ou 4 premiers coups de patin. Les systèmes d’énergie utilisés dans les sports d’explosion (hockey, football, basketball) sont du type anaérobique (en absence d’oxygène). Une majorité des entrainements doivent reproduire ces conditions et être très spécifiques aux demandes du sport. Bien que du jogging à faible intensité ne soit pas mauvais en soi, il n’aidera pas un joueur de hockey ou de football à développer une bonne capacité à performer tout au long de sa partie à l’intensité très élevée sur courte distance qui caractérise les 2 sports. Si vous êtes un joueur de ligne au football qui court des 400m, vous devriez changer votre entrainement pour quelque chose de plus spécifique à votre position (et vos genoux vous remercieront).
  3. Ne jamais s’entrainer en état de fatigue. L’entrainement de sprint ou pour la vitesse est un entrainement très demandant pour le système nerveux. S’il est fatigué par des entrainements antérieurs, l’athlète risque d’exécuter des mouvements incorrects et ainsi d’intégrer un mauvais patron moteur. Chez SST Laval, si un athlète n’est pas capable d’atteindre ses vitesses habituelles lors d’un entrainement de vitesse il est retourné chez lui pour du repos ou il fait un entrainement qui ne requiert pas une grosse implication du système nerveux.
  4. Utiliser la pliométrie. La pliométrie est un entrainement ou l’athlète exécute des sauts et des bonds multiples à partir de différentes hauteurs. Lors de l’atterissage après le saut le muscle s’étire très rapidement et doit se recourcir (et se contracter) très rapidement pour exécuter le saut suivant. Plus un muscle devient efficace à s’allonger et à se contracter rapidement et plus il transférera cette puissance sur le terrain ou sur la glace lors de sprints, de changements de directon ou d’arrêts brusques. Le seul hic est que la pliométrie doit être adaptée au sport, à la force et au niveau de développement de l’athlète. Un athlète devrait toujours faire ce type d’entrainement supervisé par un entraineur qualifié.

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